Philippe Naman















 

 

L’ECHAPPEE



Tout juste accroché par un pied - tout dépend
Du fondé des penchants ;
Comme pendu, et porté à ses lèvres fendues,
D’un trait, je descends.

Coulant jusqu’au nœud, à genoux et n’osant,
De sa gorge à présent,
Me passer, et jeter à son cou
Le sort nous liant.

REFRAIN :
Elle est toute à sa bohème,
Non maîtresse de son émoi,
Et dire qu’il faudrait qu’on l’aime
Quand elle nous échappe déjà …

A peine relevé, à demi, lui posant
Sur les hanches : un instant
Lourd du sens dont l’écho, en son sein, ne serait
Défait pour autant.

Debout désormais, les foulées nous menant,
Désarmés, aux devants,
A l’assaut et dans l’axe marqué
D’un nouveau tournant.

REFRAIN
Se doute t’elle de ce qu’elle sème,
Avec science comme à tout va ?
Elle a tout en mieux quand même,
Elle est tout de même en moi.

Comment requérir l’essentiel,
Revenant à qui de droit,
Alors qu’elle semble être de celles
Qui ne nous reviendraient pas ?

REFRAIN

Elle a tout tant mieux quand même ;
Elle est tout de même en moi…

© Philippe Naman


 

 

 


 

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